La minute culturelle du vieux vélo
Peinture blanche sur le garde boue arrière :
Dans le temps, c'est à dire vers le début du siècle, et pendant la guerre, l'état imposait aux vélos de se signaler la nuit aux véhicules, pour éviter les accidents. La manipulation consistait à l'initiale à peindre les trente derniers centimètres du garde boue arrière en blanc pour "réfléchir" la lumière ou tout du moins être plus visible dans le noir que le vélo lui même (noir sur noir, c'est pas flagrant). L'éclairage du début du siècle étant principalement au carbure de calcium ou à la lampe à pétrole, il n'y avait donc pas de feu arrière. A la découverte du plastique et de son utilisation, en plus des trente centimètres imposés blancs, un rond blanc en plastique fût également exigé à l'arrière du vélo. Par la suite, les feux arrières rouges et les catadioptres arrivèrent, faisant tomber dans l'oubli le rond blanc, et également le garde boue blanc sur les trente derniers centimètres sur la plupart des vélos de ville.
Forme col de cygne :
Cette forme de cadre, bien que principalement réputée pour être spécialement conçue pour les femmes et leur robes, était également utilisée par ... les ecclésiastiques ! Et oui, comme les religieux encore à l'heure actuelle, les curés portaient uniquement la soutane dans le temps, les obligeant donc à utiliser ce genre de vélo au même titre que la gente féminine avec quelques fois quelques particularités masculines (présence de doubles pignons sur la roue arrière : pignon fixe et pignon "normal") réservées à la course ou à la plus grand force musculaire de ces messieurs. A noter également que la selle différait aussi s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.
Sur ce, c'est tout pour ce soir, ces textes sont de ma propriété et j'apprécierai que s'ils sont utilisés mon avis soit demandé et au minimum mon nom cité.
Bonne route !
